dimanche 27 février 2011

La fille de sa mère (3)


La fille de sa mère (Véronique Moraldi
Edition Les éditions de l'homme   - ISBN 978-2-7619-2204-3
Lu  en janvier 2011 - fin le 20 février

Avis personnel : 
Sur l'auteur, déjà depuis le tout début du livre, l'humour est présent. Les petites anecdotes s’enchaînent, ce qui permet une lecture assez facile et captivante. Les informations y sont nombreuses, c'est ce qui me donnera envie d'en laisser quelques traces ici. Cependant, je vous conseille de lire le livre version originale.
Ayant moi-même, une fille et un fils, il est certain que je vais me dévorer les deux livres l'un derrière l'autre...parce que ensuite, il y a "le fils de sa mère" .


Petites notes en vrac dans le chapitre 3 : 
L'amour maternel ne peut pas être parfait.
Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que les deux extrêmes sont mauvaises. Tant les mères donnant trop peu d'amour, que les mères excessives qui en donnent trop.
Ce qui peut être déroutant aussi, ce sont les mères qui ne vous en donnent pas assez durant l'enfance et sont étouffantes lorsque vous êtes adultes.
Tout comme le petit bébé qui peut aimer sa maman quand elle lui fait plaisir, il peut éprouver de la haine que sa maman le frustre. La mère peut quant à elle aussi éprouver amour et haine pour sa fille.
Mais est ce vraiment de la haine ou simplement de l'absence d'amour ou de l'amour mal donné.
Il faut oublier ces idées toutes faites que chaque femme qui accouche a d'office de l'instinct maternel. En fait, vous pouvez retrouver de la tendresse et de l'amour chez des femmes n'ayant pas accouché, chez des nourrices, ... et manquer d'amour d'une femme vous ayant mis au monde. Une fois l'enfant mis au monde, la mère doit créer un lien, ce n'est pas donné à toutes. Parfois, leur propre histoire les en empêche.

Quelques exemples de mères défaillantes : 
Bien sur, il faut le livre pour développer chacune de ces mères.... c'est une sorte de résumé pour moi même, le but n'étant pas de réécrire le livre, mais de reprendre une liste donnant des pistes. S'y reconnaître donne envie de lire ce livre très intéressant. Certains aspects peuvent paraître trop gros... mais probablement que certaines filles ont subi ça !


- Les mères qui ne peuvent être mères sans mari.
- Les mères déracinées, qui par définition entraîneront leur fille dans leur errance.
- Les mères ayant eu une vie difficile et qui culpabilisent leur fille, qui ont du mal à accepter que la vie de leur fille soit plus belle que la leur.
- Les mères en constante dépression.
- Les mères qui disent à leur fille qu'elles sont des enfants non désirées.
- Les mères égocentriques.
- Les mères tellement absente, qu'elles sont fantasmées.
- Les mères qui se font remplacer par la grand-mère, mais ce n'est pas pareil
- Les mères qui ne prennent pas leur place et qui du coup, ne donnent pas à leur fille la chance de prendre leur place dans la vie.
- Les mères qui font persister les fantômes de passé, autres enfants décédés par exemple.
- Les mères narcissiques, qui n'aiment qu'elles.
- Les mères ayant d'autres passion plus forte que celle de s'occuper de sa fille.
- Les mères pour qui les apparences font trop partie de leur vie et qui utilisent leur fille uniquement pour les montrer, pour paraître.
- Les mères qui jouent à la mère, mais qui au font, préféreraient avoir une vie sans enfants, être ailleurs, avec leurs amies au ciné, ... tout plutôt que de s'occuper de sa fille.
- Les mères qui ne donnent pas. Et attention, il ne faut pas toujours donner de l'amour et de l'affection physique pour être une bonne mère. De l'attention et de l'intérêt pour la vie ou le sort des enfants, c'est déjà donner.. Certaines ne donnent RIEN.
- Les mères qui refusent que leur fille fasse leur vie avec leur mari, qui refusent l'éloignement, ...
- Les mères menteuses, qui baratinent, qui fait des promesses, mais qui ne les tient jamais.
- Les mères qui boivent et attendent de leur fille que cette dernière les prennent en charge...
 (petite phrase P 170 - on ne peut pas être en même temps la mère de sa mère et la mère de sa fille.)
- Les mères en hôpital psychiatrique....     et oui, le livre les passent toutes en revue....
- Les mères parties trop tôt...ou qui à cause d'une maladie sont "absentes"
- Les mères froides, sans compassion, n'assistant pas leur fille, les mères dont on ne trouve pas le point de rupture.
- certaines prennent leur fille comme ennemie...
- Les mères qui n’aiment que sous condition alors que l'amour véritable est inconditionnel. L'exemple serait ces mères qui n'aiment leur fille que si elle ressemble à un garçon, parce que c'est un garçon qu'elles voulaient mettre au monde et non une fille. C'est demander à ses filles de s'écraser de vivre une autre vie que la leur.
- Les mères qui demandent le remboursement des sacrifices fait pour leur filles. Certaines attendent un remboursement de tout. Elles croient avoir tout donné en donnant le vie, l'entretien de cette vie sera à leur "rembourser", leur fille sera redevable à vie... Mais cette dernière n'a pas demandé à venir au monde !
- Pour certaines mères, sa fille ne doit pas posséder plus qu'elle. Elle ne peut pas non plus avoir plus facile dans la vie que sa mère.
- Certaines mères transfèrent leur affection sur des filles d'"adoption", cela leur permet des relations plus faciles, sans affect, sans rivalités.
- Les mères qui affolent leurs filles plutôt que de les rassurer. Elles leur transmettent des images de catastrophes non encore arrivée... Si tu fais ça comme ça, il t'arrivera ça, ...
- Les mères qui prennent plaisir à la moquerie. Ces comportements sont très destructeurs.
- Les mères qui critiques de façon systématique... tout ce que vous faites est forcément mauvais !
- Les mères qui disent leurs 4 vérités sans ménager les sensibilités. (toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire....) si ce n'est pour faire mal.
- Les mères extra rigides... Leur fille n'atteindra jamais la perfection exigée.
- Les mères qui veulent à tout pris casser une fille ayant un caractère trop fort. Il faut que cette dernière obéisse et ne fasse pas de problème. Plus tard, cette fille ne pourra pas faire le choix de l'homme qu'elle aime, maman en aura choisi un autre.
- Les mères qui veulent a tout pris que tout soit grâce à elle. Elles s'approprie tout élément positif qui arrive à sa fille.
- Les mères qui vous rejette la faute de tout ce qui vous arrive.  P 197 : "Une bonne mère ne doit pas juger, elle doit évaluer la situation et prendre des mesures pour améliorer, amender. Elle ne doit jamais enfermer sa fille dans le définitif" (quelque soit l'âge de la fille).
- Les mères qui comparent, ces comparaisons qui tuent. Comparaisons égale rivalités. Ne pas sous entendre que la fille aurait du être parfaite... parfaite, comme ce qu'elles croient être elles, les mamans.
- Les mères jalouses, celles qui prétendent que ce n'est qu'en elles que vous pouvez avoir confiance. Et attention, en tant que fille, si votre mère est jalouse, si vous ne faites rien, vous répéterez ce scénario avec votre propre fille.
- Les mères qui veulent que leur filles soient comme elles.
- Les mères qui font du chantage affectif. Leur fille ne peut pas s'éloigner, parce que la mère est dépendante, la mère a peur de perdre sa fille. Elle joue donc avec les sentiments et les peurs de sa fille.
- Les mères qui jouent le piège de la culpabilisation et de l'auto-culpabilisation.
- Les mères qui vous déboussolent en vous disant une chose et son contraire. Elle se réjouit pour vous d'un coté et en est jalouse de l'autre.


Un petit morceau qui m'intéresse dans ce chapitre, page 158 parle de l'attachement.
"Il y a un travail a faire sur l'attachement, qui déclenche de la souffrance quand l'être aimé est absent ou ne prend pas soin de nous. L'attachement, on l'a vu, est lié à une attente de réponses à des besoins archaïques profonds : besoin de sécurité, confirmation de l'image de soi. Par tradition, ce sont les parents qui ont la mission de répondre à ces besoins."

Autre sujet intéressant à creuser, en face d'une mère abusive, il y a un père absent, défaillant, ou complice. Il ne joue pas son rôle, il ne sépare pas, il ne tempère pas.

Avec certaines mères, il vaut mieux ne pas prendre la défense de votre père, ça pourrait bien se retourner contre vous. Bien qu'en lisant l'exemple donné dans le livre, c'est plutôt à une mère manipulatrice que je pense. Elle retourne les paroles d'inquiétude de sa fille, traite sa fille de fille fragile, lui dit que c'est elle qui a un problème et ensuite retourne la situation en disant au père que sa fille le considère comme "fini".

Voila les quelques pistes qui nous mèneront au chapitre 4...

samedi 26 février 2011

La fille de sa mère (2)

La fille de sa mère (Véronique Moraldi
Edition Les éditions de l'homme   - ISBN 978-2-7619-2204-3
Lu  en janvier 2011 - fin le 20 février


Avis personnel : 
Sur l'auteur, déjà depuis le tout début du livre, l'humour est présent. Les petites anecdotes s’enchaînent, ce qui permet une lecture assez facile et captivante. Les informations y sont nombreuses, c'est ce qui me donnera envie d'en laisser quelques traces ici. Cependant, je vous conseille de lire le livre version originale.
Ayant moi-même, une fille et un fils, il est certain que je vais me dévorer les deux livres l'un derrière l'autre...parce que ensuite, il y a "le fils de sa mère" .

Petites notes en vrac dans le chapitre 1 


Petites notes en vrac dans le chapitre 2 : 
Entre la fille et sa mère, l'amour peut être tellement fort, qu'il mène à des dérives...
Il faut faire attention à la confusion d'identité et la confusion des places.
Parfois, la maman veut rester "dans le coup" et s'habille comme une jeune fille.
Certaines mères sont possessives et ont tendance à dire que leur fille ne peut pas vivre sans elles, en fait, c'est la mère dans ce cas qui ne peut vivre sans sa fille. Elle renverse juste la situation.
Cette fusion risque de mener à de la culpabilité.
Une phrase que j'ai relevé (page 88) : "La culpabilité est une écharpe dont on s'entoure le cou et qui tient chaud l'hiver... parce que s'en libérer, ce serait se libérer de maman. La culpabilité est une notion, une sensation primaire liée à la séparation."
La crainte de l'abandon est présent tant chez la mère que chez sa fille, et ca va influencer bon nombre de leurs comportements respectifs, envers leur fille / mère, mais aussi vis à vis de personnes extérieures.

Quelques exemples de dérives : les problèmes d'identité
- Une mère à l'écoute, mais qui est aussi intrusive, ce qui incitera sa fille au mensonge, afin de garder sa part de vie privée.
- Une mère qui vous fera rentrer sous terre, lorsqu'elle racontera à vos amies ou pire, petit ami, des aspects de votre vie que vous auriez peut être gardés pour vous, ou dévoilés plus tard.
- Une mère qui caline de façon non abusive, c'est parfait, mais il y a des revers aux calins, parfois, la mère caline pour combler son propre besoin de calins.
Il y a aussi un danger, lorsque vous calinez votre enfant après une bêtise, comme signe de pardon, plus tard, la fille se sentira coupable lorsqu'on la caline (a t'elle fait une bêtise ?), ou encore, elle fera des bêtises afin de recevoir des calins !
- Une mère qui donne "trop", c'est un cadeau à double tranchant de donner de l'argent par exemple, c'est aussi une façon de s'acheter un droit de regard sur la vie de sa fille.
- Une mère qui donne de la nourriture pour dire qu'elle aime est aussi un problème, cela pousse certaines filles à devenir anorexique (les filles qui veulent sortir de l'étouffement subi par la mère), se mettent à refuser la nourriture... à contrario, la boulimie est la même chose, la fille essaye de combler un manque. (manque de nourriture, non reçu de la mère).
- Une mère qui réussi tout et qui se montre, cette attitude a tendance à rabaisser la fille, qui se sent inférieure. Cela pousse certaines filles à aller dans les extrêmes qui ne sont pas saines, soit elles sont en fascination devant maman, soit elle la rejette. Les filles devraient prendre ce qui leur plait pour se construire, mais en pensant à elles et non en mettant sur un piédestal ou en rejetant la mère par principe.
- Une mère qui est trop belle tient sa fille sous la fascination, difficile pour cette dernière de s'en séparer le moment venu.
Il faut aussi savoir qu'une fille a besoin d'éloges de temps en temps, une fille qui n'en recoit pas assez risque de douter de son pouvoir de séduction plus tard.
-Une mère qui a peur de ne pas tout faire bien pour sa fille, parfois parce qu'elle est très occupée professionnellement, ou qu'elle élève seule sa fille, elle est étonnée lorsque sa fille dit avoir été écrasée par sa mère.

Etre une bonne mère, c'est parfois simplement s'autoriser à vivre sa vie, et simplement dire à ses enfants, qu'on cherche à les rendre autonomes, qu'on n'est pas la physiquement, mais que s'ils ont besoin, on pense à eux et on pourra être présent.

Quelques exemples de dérives : les problèmes de place.
-Les mères / filles rivales. Lorsque ces dernières se battent pour une place.
Cependant, il faut que les filles entrent en rivalité afin de se séparer de leur mère un jour, ce qui est obligatoire pour qu'elle ait un jour sa propre vie, qu'elle soit autonome. Cette rivalité étant difficile à admettre sans culpabilité, bon nombre de filles préfèreront nier la rivalité.
- certaines mères sont jalouses de l'affection que le père donne à sa fille. D'ailleurs certaines sont heureuses de n'avoir que des garçons, ca serait trop dur pour elle de voir une petite fille sur les genous de leur mari.
- certaines mères rabaissent leur fille, ca leur permet d'empècher la rivalité et de garder sa fille pour elle. Elle n'est de toute façon pas assez bien pour un homme, elle restera auprès de maman.
- il y a les mères qui envient la vie sexuelle de leur fille, parce qu'elles ont mis la leur en veilleuse, ou que la leur ne les satisfait pas. une phrase qui me convient mieux dans le livre serait plutôt celle ci (page 108): "Une mère qui continue à assumer sa sexualité de façon active et réaliste - la meilleure façon d'éviter les frustrations - accepte et s'incline devant la jeunesse de sa fille, qui ne représente pas pour elle un danger."   c'est beaucoup plus sain comme idée vous ne trouvez pas ?
-certaines mères essayent de rendre leur fille jalouses en flattant ces copines devant elle. Je dirais que ça marche pour faire du mal. J'ai personnellement des souvenirs d'une voisine qui pouvait se moquer ouvertement de ma maman sans qu'elle ne dise quoi que ce soit, alors que ce n'était pas toléré de ma part. On me faisait des remarques, alors que la voisine était "parfaite". Je devais vouvoyer les voisins alors qu'il était admis de ces derniers qu'ils tutoient mes parents...  Rien que de petites choses en fait, mais qui sur le moment ont un impact.
- il n'est pas souhaitable de prendre sa fille comme confidente, ce n'est pas son rôle, pas sa place. Elle devrait être innocente et s'amuser, pas être à l'écoute des angoisses de maman.

Une fille a besoin d'une chambre bien à elle, elle a besoin de sa place. En aucun cas elle ne doit dormir dans la chambre des parents, et ça commence déjà toute petite. Il y a bien sur la séparation de la naissance, mais il ne faut pas la combler en mettant votre enfant dans votre chambre, ou votre lit, l'enfant deviendrait dépendant.
D'ailleurs, il est aussi mal venu lors de divorce par exemple de vous mettre à dormir avec votre fille, pour combler votre manque affectif.

Ne mêlez pas vos filles à vos conflits amoureux ni à vos divorces. Certaines mères vont jusqu'à dire que leur fille ressemble à leur père, père que la femme déteste. C'est très traumatisant comme comportement et parfois, c'est toute une famille qui se ligue contre la fille (la mère, la grand-mère, ...).
Certaines mères vont jusqu'à jeter leur fille lorsqu'elles commencent une nouvelle histoire d'amour et les reprennent ensuite lorsque cette relation cesse... Les enfants ne sont pas des objets !

Nous avions déjà abordé le problème des mères qui s'habillent comme des jeunes filles. En fait, c'est une façon de montrer que la mère ne veut pas donner à chaque génération sa place. Il faut vivre chaque moment et étape de sa vie au bon moment, on est jeune à 16 ans, on devient femme quand on va vers les 25 ans, à 40 ans, on est probablement une femme accomplie et une mère d'expérience. A chaque âge son évolution et ses moments de joie. Pourquoi vouloir être vieille à 25 et redevenir jeune à 40 ans ? Il faudrait plutôt avoir envie de transmettre à sa fille l'expérience de ce que chaque étape apporte. C'est la mère qui transmettra à sa fille la capacité de tenir sa place à chaque étape de sa propre vie.

Il faut savoir qu'au plus vous prolongerez la fusion avec votre fille, au plus la séparation sera difficile plus tard. Et pourtant cette séparation est inévitable. Sans cette séparation, votre fille ne pourra pas s'unir à un homme.
C'est généralement à l'adolescence que la fille entame les démarches de se séparer de sa mère, elle se révolte, critique, enfreint les règles, ... C'est pourtant un moment très dure pour la fille, un moment de manque de confiance en elle, un moment où son image a beaucoup d'importance. C'est un moment ou sa mère devrait la soutenir d'une certaine manière, même si cela semble dur étant donné les conflits fréquents.
Par contre, on ne se révolte que contre quelque chose auquel on est attaché. Chaque crise doit apporter quelque chose, permettre à la fille de grandir, de se séparer, d'avoir envie d'aller explorer d'autres horizons.

Les filles, ne mêlez pas vos compagnons à votre séparation de votre mère, il n'a rien à faire au milieu de tout ca !

page 128, un passage super intéressant quand on regarde le monde d'aujourd'hui. "Quand on sait que la fille reproduit souvent dans son premier couple la fusion vécue avec sa mère, on comprend pourquoi il arrive que le ravage se poursuive ou se rejoue avec son compagnon.Freud disait que les seconds mariages sont plus réussis que les premiers. Le premier, en effet, hérite du rapport à la mère, et le mari essuie les plâtres du ravage, tandis que le second hérite du rapport au père."

Les relations belles-mères - gendres ne sont pas toujours faciles. Surtout lorsque la belle-mère souhaite garder sa fille auprès d'elle. La mère crée alors un tas de situations qui "tue" le couple.

Il est important que le "ravage" fille - mère arrive, sinon, les filles ne se sont pas construite entièrement. Ce seront des filles soumises dans leur vie de couple, effacées, qui vivent pour les autres et non pour elles.

La dette de gratitude : Une fille ne doit pas être responsable du bonheur ou non de ses parents. Elle ne leur doit rien, elle n'a pas de "dette". La seule dette que peut avoir une fille, c'est envers ses propres enfants, à qui elle a le devoir de transmettre...
Voir l'apologue de l'aigle rapporté par Freud. Très imagé cette histoire de la maman aigle qui lache dans les flots les aiglons qui disent à leur mère qu'il lui seront reconnaissants de les avoir sauvés... Cette mère maman aigle sauve la vie de l'aiglon qui lui dit espérer être aussi bon avec ses propres enfants plus tard. Elle lui sauve la vie parce que lui, sera capable de transmission envers la génération suivante.

voila qui clôture le chapitre 2 du livre... bien que je vais essayer de garder des traces des chapitres suivants, ils seront certainement moins développés.